Un petit morceau de la vie universitaire

  Le temps passe vite ,et quatre ans ne sont pas longtemps.Parfois,j'ai même commencé à rappeler la vie des deux ans avant.J'ai peur d'imaginer une vie sans copains,sans les bruits de monde,d'être tout seule,ce serait trop dûr.

  Hier soir,un de mes compagnons de chambre a eu mal au ventre soudain.Voyant son teint pâle,nous nous inquiètions beaucoup.Wu,un autre compagnon, la portait sur son dos,et nous l'emmenions à l'hôpital universitaire.Nous avions souhaité que l'hôpital pourrait la soulager,mais en vain.Une voiture universitaire nous transportions à un grand hôpital au centre-ville.Un grand hôpital est toujours surpeuplé,même au minuit.Nous ne pouvions qu'attendre notre tour.Elle était toujours si pâle.Nous étions toutes désespérées,sachant rien à faire pour elle.Enfin,c'était notre tour.Le tout est venu,mais l'attente n'a pas touché à sa fin.Ensuite,plus à attendre,c'était l'analyse de sang et d'urines.Quand elle était enfin en train d'être perfusée tranquillement,il faisait déjà 4 heures du matin.Crevées,nous trois plongions dans le sommeil sur les chaises de l'hôpital.Un peu froid,mais nos coeurs n'étaient jamais si proches.

  La nuit m'a laissé un sommeil d'un jour entier.Profondément,elle m'a inspirée une réflexion sur l'affection entre mes copains(copines) et moi.Dans deux ans,ce sera la fin d'une vie commune,on pensera de plus en plus à soi-même et de moins en moins aux amis.Chacun vivra son propre vie,et la vie scolaire deviendra un beau souvenir.Elle semble beau toujours,mais personne ne voudrait la toucher encore une fois.Tout passe vite.L'imagination,c'est triste.